Ambiance

Le point sur le Royaume d’Albion

23/01/2020

Isolé, oublié, perdu, l’ancien royaume d’Angleterre a puisé dans ses racines pour renaître au Monde sous le nom d’Albion. Le royaume est uni. Uni par un clergé ayant fait taire les anciennes querelles. Uni par un Parlement donnant à chacun une voix à la hauteur de sa contribution. Uni sous le règne d’Henri IX, Roi d’Albion par la grâce de Dieu, roi d’Angleterre, de France et d’Irlande, Défenseur de la foi et de l’Église d’Angleterre et aussi d’Irlande sur Terre, Chef suprême, successeur d’Elizabeth Gloriana,  Reine des Fées et descendant d’Arthur Pendragon.

Cette union apparente résistera-t’elle longtemps à l’arrivée des plénipotentiaires sur l’île d’Avalon ?

22/01/2020

Le point sur l’Empire Séfévide

Pour ne pas succomber sous son propre poids, le vaste Empire Perse est toujours en mouvement. Au pas de ses pionniers, la civilisation revient vers l’ouest et avance, méthodiquement, avant poste après avant poste. Une seule foi, une seule armée, un seul empire unifiant tous les royaumes tombés en poussière : tel sera le don fait à l’univers par son Guide Parfait et Roi des rois, le Chahanchah Abbas

21/01/2020

Lepoint sur l’Empire Moghol

Le rêve d’Akbar, l’union de tous peuples dans la religion de la Lumière, n’est pas mort avec lui. Harcelé sur ses frontières, frappé par la famine, l’Empire Moghol reste puissant et s’attache à étendre son influence dans les territoires presque déserts et à nouveau fertiles de l’ancienne Europe. Si la négociation et le commerce sont ses armes privilégiées, il peut aussi frapper en dernier recours pour arriver à ses fins. Son souverain, Shahab-ud-din Khurram n’est il pas le Shah Jahan, le Roi du Monde ?

20/02/2020

Le point sur la situation en 1650

1650. L’Europe est un désert humain, une vaste forêt dépeuplée où subsistent ça et là des clairières de civilisation, fragiles et isolées. Ici, deux empires (Moghols et Séfévides) cherchent à établir leurs racines et étendent leurs vrilles. Il se font face, se jaugent, sans s’affronter encore, que ce soit en souvenir de leurs anciennes alliances ou parce que chacun considère ses propres faiblesses masquées derrière une apparence de force. L’arrivée d’un nouvel acteur est sur le point de modifier ce fragile équilibre.

14/02/2020

Fragments des Chroniques de l’Île Monde

Journal de bord de la caraque “Bonne Fortune”

Du dimanche 9 au lundy 10 avril 1545

Appareillage à la minuit, 15 hommes n’ont pas rembarqué. Après une traversée houleuse obligeant à louvoyer vent debout de concert avec les trois autres navires du convoi, nous sommes rendus face aux murailles de Douvres bien après les temps convenus pour l’embarquement du pilote. La mer ne permettant la mise à l’ancre, décidons de tenter l’approche sans pilote avec signaux et son de cor pour prévenir de notre arrivée. Mention de l’objection de l’homme de barre. Le fort brouillard a rendu la manœuvre plus périlleuse encore et je rend grâce à Dieu d’avoir évité la collision avec les autres navires. Feu d’entrée signalé à bâbord par la vigie, correction du cap. Équipage troublé, la rade est silencieuse et il plane dans l’air une forte odeur d’incendie. Visibilité nulle, mettons chaloupe à la mer pour atteindre le port.

L’écriture, auparavant assurée devient plus heurtée, comme écrite d’une autre main

Que Dieu nou pardone. Avons tuer le capitaine et pris le navire, allons virer bors pour bors à toute voile. Cargaison jeté à l’eau pour alléger la nef. Port en flamme. Cadavres sur tous les pontons. Ville maudite. Fanion de peste sur les murs.

[Journal retrouvé le 11 avril 1545 sur l’épave de la Bonne Fortune.]

Cette semaine, quatre autres navires partis pour l’Angleterre ont été perdus corps et bien. La compagnie des assurances d’Anvers a recommandé et obtenu que la route commerciale vers l’Angleterre soit abandonnée jusqu’à nouvel ordre.